lundi 31 mars 2014

Tonari no Seki-kun - L'école comme on en rêvait tous

Avant tout je tenais à vous signaler que la comédie de l'année est probablement déjà gravée dans le marbre : oui Tonari no Seki-kun est drôle, très drôle, et il sera difficile d'obtenir un humour plus efficace et frappant que le sien. Pourquoi ? Penchons-nous un moment sur la question.

L'ending résume merveilleusement bien le ton de la série.

C'est l'histoire de Seki, un jeune garçon qui s'ennuie visiblement en classe. Donc pour passer le temps il joue, il invente, il imagine. Sans quasiment aucune limite si ce n'est sa table de classe, pupitre compris. Seki va jusqu'à créer des situations complètement surréalistes, impossibles à réaliser dans une réelle salle de classe. Mais il joue, il a des occupations et des lubies absolument merveilleuses qui rendent son caractère très complexe. Tout ça ce n'est pas Seki qui nous le raconte mais sa voisine de classe. La petite Yokoi, doublée par la délicieuse Kana Hanazawa, nous compte alors chaque aventure, faits, gestes et prétendues pensées de Seki lors de ces-dites escapades imaginaires. Elle se fait d'ailleurs souvent attraper en flagrant délit à sa place. Seki va alors créer des batailles dramatiques à l'aide d'un jeu de Shôgi ou encore polir la surface de sa table avec du véritable matériel d'ébéniste professionnel. 

Des Transformers dans mon Seki-kun ? Oui, s'il vous plait.
C'est fou, c'est dingue même, et le scénario bien que basé sur le format classique "un épisode / une aventure" est toujours rafraichissant d’ingéniosité. On rêve, on voyage, on s'imagine des combats et autres périples à travers des jouets ou de simples objets de tous les jours. La narration de la jeune fille n'y est pas étrangère. En effet la performance de la seiyuu (doubleuse, mais au Japon c'est une institution autrement plus sérieuse et talentueuse qu'en *tousse* France *tousse*) Kana Hanazawa est admirable et elle arrive à transmettre chaque émotion, chaque idée ou chaque pensée de Seki et d'elle-même par empathie au spectateur. Les expressions faciales, faute de réellement parler en classe, sont le medium maitre de ces émotions. Le dessin est peut-être basique voire pauvre, son aspect final rend justice à la série et à la qualité de sa narration. Notons un Ending magique de par son rythme et sa composition, qui conclue chaque épisode avec brio.

En conclusion, Tonari no Seki-kun est une série de 21 épisodes au format 7 minutes 30, avec un épisode OAV bonus. Chacun de ces épisodes est un enchantement qui pendant une poignée de minutes nous fera nous (re-)mettre dans notre peau d'enfant facétieux et à l'imaginaire débordant. Comédie au poil, je la recommande à tous, petits comme grands, car les thèmes sont universels. Une pépite de cette saison Hiver/Printemps 2014.

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