samedi 28 juin 2014

Mekaku City Actors - Ep 11+12 - This isn't even my final twist

Où l'on apprendra comment l'actuel Mekakushidan s'est formé, après la disparition de la chef du groupe et d'événements tragiques liés aux pouvoirs des jeunes, manipulés par le professeur fou qui conserve encore les corps d'Ene et du garçon blond cyborg. L'histoire est toujours très confuse car on passe du présent au passé sans avertissement, pas même visuel, et qu'il faut sans cesse opérer une gymnastique mentale qui pousse à l’énervement plutôt qu'à l'appréciation de la série. C'est quasiment le seul défaut, cette narration bordélique. Mais ça casse toute immersion dans la série en cassant le rythme déjà difficile à comprendre. Le coup de la boucle des 4 premiers épisodes encore ça peut passer, mais par la suite chaque épisode ajoute un peu plus de bazar aux précédents et on a l'impression qu'à part offrir des clips aux fans des albums, la série n'a aucun but réel.

À gauche : toi, moi, peu importe ; à droite : un scénariste. Voilà.

C'est cool l'épisode 12, le dernier, nous explique l'histoire à travers les dialogues des personnages. Après avoir semé des graines un peu partout dans le désordre le plus total il faut croire que le scénariste s'est dit que sur la fin il était enfin temps que l'on comprenne se qu'il se trame. Bougre. Puis vient la chute et OH MERDE MAIS C'EST QUOI VOTRE PROBLÈME ??! Tout est inventé par Marry, la réincarnation ou que sais-je du monstre reine des serpents de la légende parce qu'elle veut vivre avec ses amis donc ils reviennent à la vie et ont des pouvoirs mais ça pose problème au serpent qui est la cause de la mort de ses amis et donc la boucle se répète encore et encore et je bite rien à rien et AAAAH. Je ne comprends plus rien, rien n'a de sens et tout tombe comme un cheveu dans la soupe. La suite est une succession de scènes "de fin" typiques où ça part dans tous les sens avec des deux ex machina en veux-tu en voilà et autres fantaisies sorties de la tête d'un adolescent aux idées folles de dispersant dans tous les sens. 

CECI N'EST PAS MA FORME FINALE

L'idée de Mekaku City Actors est bonne, mais sa narration est chaotique. Le travail visuel de Shaft est bon mais dessert la clarté de l'histoire au profit de l'onirisme de chaque chanson ici adaptée en épisodes se suivant sans forcément se lier car on peine à trouver un sens au tout. Sens qui se révèle à la toute fin une fois que c'est trop tard pour "revenir" sur ce qu'il s'est passé. Il faut alors avoir 12 épisodes en mémoire pour enfin comprendre le point central et pivot de l'histoire, qui met longtemps à se dessiner pour vite se boucler. Vraiment dommage car l'idée de base est assez intéressante bien que pas super originale, et que Shaft aux commandes ça pouvait donner un chouette truc. Mais un album de musique reste une suite de chanson, et adapter ça dans le désordre n'est pas forcément aisé et ça laisse un peu sur le carreau.

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