samedi 12 avril 2014

Mekaku City Actors - Ep 1 - Sortez, qu'ils disaient

Bon je sais pas par où commencer après ce premier épisode. Donc si j'avais bien compris le but de la série, c'était une représentation d'un album de musique, avec en gros un épisode par chanson pour raconter leurs histoires. Donc le fameux Kagerou Project est devenu Mekaku City Actors, soit. Alors point par point, allons-y pour découvrir ce projet un poil singulier, sous la direction de SHAFT.

Bandes noires, couleurs, head tilt, architecture travaillée : bienvenue chez SHAFT.

Eh oui, SHAFT. Pas besoin de le citer au générique tant la patte du studio est reconnaissable dès la première seconde de l'anime. Comment ? On identifie le découpage rectangulaire entouré de bandes noires propre au studio lorsqu'il s'agit de mettre en exergue une scène. Le travail fait sur l'architecture, le stylisme général des environnements, le découpage de la narration, les effets de voix "comme si on l'entendait au téléphone", les mouvements de tête en arrière, les regards de côté avec gros plan sur les yeux. Bref, la liste est très longue encore et il ne sert à rien de rappeler que SHAFT fait encore une fois du SHAFT. Et donc comme à chacune de ses séries, ça ne plaira pas à tous. Et il faut reconnaitre que le manque de créativité risque un jour de lassé, bien que le travail et la démarche artistique soient présents, ça finira par nous lasser.  Sans blague, on pourrait glisser certains plans dans un épisode de Monogatari et vice versa que personne ne s'en rendrait compte.

La lumière, les aplats de noir, la mise en valeur de la rencontre au cœur de l'image. Du grand art.
Qu'en est-il de l'histoire ? On nous présente un jeune garçon reclus chez lui depuis deux ans, qui vit en compagnie d'une intelligence artificielle très bavarde (et super lourde) qui suite à un accident de soda renversé sur son clavier est contraint de sortir en acheter un nouveau. Coïncidence ou pas, le voilà embarqué dans le centre commercial au beau milieu d'une prise d'otage qui finira par être interrompue par ses soins, à l'aide notamment de sa hackeuse d'intelligence artificielle bonne à tout faire. Une brève introduction de l'univers donc, très peu de personnages sur la bande totale qui en compte une bonne douzaine, mais un ton posé : ça parle de problèmes de jeunes. C'est fou, une histoire basée sur de la musique pour jeunes, parler de problèmes de jeunes. Espérons que la suite soit un poil plus entrainante car ce début de série était malgré tous les efforts visuels de SHAFT, très quelconque en terme d'intérêt scénaristique. La partie sonore et musicale est bien entendue très travaillée, cela va sans dire que la thématique de la série y est pour quelque chose. Et les doublages corrects, même l'IA chiante est parfaitement doublée pour qu'on ait envie de la désinstaller du PC. Un début en demie-teinte pour ma part, qui ne demande qu'à s'améliorer avec notamment l'arrivée des autres protagonistes.

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